Depuis 2 semaines je n'arrive pas a trouver une connexion rapide pour publier des photos. Heureusement dans notre derniere location, le proprio tres sympa m'a laisse son ordinnateur et j'ai pu en publier une cinquantaine. Cela m'a pris 3h30! Alors au lieu d'editer un article avec 100 photos, j'en publie un sans photos. Tant pis pour ceux qui ne savent pas lire.
Les sentiers:
Dans les parcs nationaux argentins, ceux de montagne sont assez faciles a monter et a descendre, ils serpentent agreablement, tant que le relief le permet. La balade n'a de sportif que de par sa longueur ou la vitesse avec laquelle on l'effectue. En plus tous ceux que j'ai suivis ont eu de bonnes parties dans des couverts, a l'ombre, au bord de ruisseau pour se raffraichir et se reposer. Bref un regal! (evidemment il y en a qui agrementent le tout de sacs a dos surcharges et de savattes inadequates a la marche)
Au Chili :
D'abord il faut payer l'entree dans les parcs nationaux. Et quand les chemins traversent des etendues privees, il faut payer un octroi au proprietaire terrien!
Et les sentiers deviennent tres sportifs : ils sont le plus souvent droit dans la pente.
Voici une petite balade effectuee le 1er janvier, pour s'oxygener apres la nuit de la saint Sylvestre et pour faire un petit entrainement avant d'aller dans les parcs du Paine de du massif du Fitz Roy: PAS DE PHOTOS!
Sierra Dorotea, a cote de Puerto Natales au Chili.
Le sentier demarre dans la cour d'une petite ferme, alors la Sra Juanita vous fait payer 3000 Pesos. Ce n'est pas grand chose, mais pour vous montrer le chemin balise de poteaux rouges... Un peu confuse, elle me propose un baton de marche, que j'accepte pour ne pas la vexer. Le temps est plutot mauvais, mais il ne pleut pas. Je demande s'il y a d'autres personnes dans le sentier, oui il y a une famille chilienne que je devrais croiser. En route!
On traverse un champs ou paissent des chevaux et je vois un jeune homme avec un chapeau de touriste ridicule.
- Hola!
Il fait la gueule et donne des coups de pieds dans les cailloux, c'est le premier de la famille chilienne. Ah les plaisirs de la marche a pied, ce n'est pas de son age.
50 m apres arrive sa soeur, qui ne sourit meme pas (elle a ses ecouteurs...)
30 m ensuite vient la mere, qui repond d'un "Hola" enjoue mais crispe. Je ne vois pas le pere! Elle doit avoir la garde des enfants ce jour la et doit se dire qu'elle aurait mieux fait de leur offrir une glace au cafe de la place d'armes.
La pente est de plus en plus raide, le baton est bien utile. Les crottes de moutons de plus en plus frequentes, mais les moutons se sont planques, pas fous comme ces touristes : il y a un vent a decorner les beliers. Ah, le baton : c'est un manche a balai plastifie de rouge avec ses embouts noirs en plastique. Juanita aurait pu me donnder la brosse, j'aurais balye les crottes sur le sentier!
Malgre le vent, je transpire de plus en plus car la pente est vraiment raide. Dire que nombre de mes eleves en ont bave sur mes histoires de coefficients directeurs et de pentes... maintenant c'est moi qui transpire dans les pentes. Si j'avais su, j'aurais choisi d'autres illustrations pour les coefficients directeurs!
Oh les belles petites fleurs! ce sont des "Zapatitos de la virgen" (petits souliers de la vierge, il s'agit bien sur de ceux de la Marie) Elles sont par deux, et il y en a tout un champ, c'est pire que le placard a chaussures d'Imelda Marcos!
Un homme en vue, je me suis trompe sur la famille chilienne, c'est le pere qui s'est attarde.
- moi : Hola, falta mucho para la cumbre? (il en manque beaucoup pour le sommet?)
- lui : I don't speak spanish!
Quel imbecile, pourquoi n'a-t-il pas son chapeau de touriste ridicule? Il a du le perdre en montant et c'est le gamin rencontre en premier qui l'a recupere.
Apres une heure de montee continue, enfin le sommet. Il n'y a pas que la vue a couper le souffle, le vent est si violent qu'il est difficile de tenir debout. Comme les nuages sont tres bas, impossible de voir loin, alors pas de photos, je redescends au plus vite.
Juanita m'attendait. Je croyais qu'elle voulait s'assurer que je n'avais pas egare son manche a balai, mais non, elle m'invite a boire le the! Attention, n'allez pas vous imaginer des aventures... Celeste est aussi la pour le the (elle avait fait la sieste dans la voiture en m'attendant)
Et puis il faut voir la Juanita!
Elle est aussi large que haute. On comprend pourquoi : si elle prend le casse croute avec tous ceux qui reviennent du sentier... Elle ressemble a un lutteur de sumo, a une homothetie pres.
Imaginez plutot Juanita en tenue de lutteur de sumo... en train d'enfiler les zapatitos de la virgen... Avec cela vous n'aurez plus de courbatures au retour des sentiers vertigineux chiliens!
A bientot
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