L'accord de paix avec les FARC, ELN étant sur le point d'aboutir, nous avons décidé il y a 6 mois de prévoir un séjour dans ce pays qui nous avait tant enchanté il y a 40 ans. Le résultat négatif du référendum a failli nous faire changer d'avis, mais finalement nous avons eu raison d'aller à l'aventure dans cette belle contrée.
Arrivée à Bogota, capitale tentaculaire : nous sommes accueillis par une famille colombino-comtoise, comme des coqs en pâte. La ville réputée pour son climat "d'éternel printemps" nous a servi des pluies quotidiennes, mais cela ne nous a pas empêché de visiter les incontournables sites locaux : quartier de La Candelaria, visites de musées, fondation Botero, musée de l'or...
Panorama |
Plaza Bolivar |
Botero Museum |
The burgler : Botero |
Cat : Botero |
Untitled |
Gold fish |
From "gold museum" |
Frog family |
Après une longue journée à l'aéroport de Bogota (pistes fermées, avion manqué, avion retardé : 12h d'attente) nous sommes partis vers le sud : Cali, Popayán, Tierradentro, San Agustin...
A Cali nous avons pris une voiture pour nous rendre à Popayán. A cause du retard d'avion, nous avons roulé de nuit (fortement déconseillé, mais l'hôtel nous attendait), avec une très forte densité de camions car les marchandises ne transitent pas autrement.
A Popayán, nous attendait un ancien monastère transformé en hôtel, bonne récompense de l'effort nocturne des 3h de route inconnue. Et nous avons passé 2 belles journées à flâner dans le centre historique aux maisons blanches, visites de curiosité dans les patios privés, églises, bâtiments publiques et petits musées.
Nous avons pris la "route" direction Tierradentro une région qui nous avait enchanté il y a 40 ans : belle région agricole où la population pouvait vivre de ses cultures. Depuis, des sites archéologiques ont été ouverts au public : des "hypogées", excavations funéraires aux parois décorées accessibles par des escaliers. Nous étions impatients d'y arriver! Malheureusement, après 2h pour 50 km de piste, il a fallu faire demi tour car la route était bloquée par un effondrement de terrain, dû aux pluies trop fortes ! Retour à Popayán et changement de programme, car la route ne sera pas dégagée avant plusieurs jours. Alors nous prenons la "route" pour San Agustin. La belle chaussée qui serpente dans la montagne se transforme rapidement en piste, défoncée par le passage d'énormes camions. Le paysage est superbe, on a eu le loisir de l'admirer pendant les 4h30 du trajet de 100km dont la moitié sous la pluie qui s'accroche aux montagnes.
Une fois arrivés, nous avons appris qu'il y a peu cette route était la plus "dangereuse" du pays : contrôlée par les FARC, ELN, l'armée, la police et les bandits! Nous avons eu droit à un contrôle de l'armée : de jeunes militaires émerveillés par nos passeports, et surpris que nous parlions leur langue. A San Agustin, nous avons logé dans un Hostal de rêve : "Chez Nelly". Il y a des dortoirs, des chambres et des bungalows, que se partagent des "routards" des aventuriers, des jeunes et des têtes chenues : ambiance très conviviale, surtout aux heures de dîner ou petit déjeuner pris ensemble à la grande table.
La richesse archéologique de cette région n'est pas une légende. Nous en avions eu un aperçu il y a 40 ans, mais maintenant c'est bien répertorié et bien organisé pour les visiteurs. Plusieurs sites aussi variés en contenu ou en accessibilité nous montrent les statues et les tombes malgré les multiples pillages. Voici un "extrait" exhaustif de ces merveilles :
Profitons de la balade dans la campagne pour voir de plus près ce qui a fait la renommée mondiale du pays : le café.
Il nous faut reprendre la route, la même piste interminable, car nous devons retourner à Cali avec la voiture. Nous quittons "Chez Nelly", bonne maison où le chien sait bien que le meilleur endroit est à côté de la cheminée.
Bien sûr, nous aurions pu prendre les moyens locaux de transport, mais ils n'inspiraient pas trop malgré la convivialité assurée :
Nous avons enfin pu voir le paysage entre Popayán et Cali, car le retour s'est fait de jour. Les camions qui nous avaient tant effrayés se sont montrés en entier... les plus gros sont appelés "train de canne à sucre" avec 4 ou 5 remorques.
Après une étape à Bogota, nous sommes retourné à Villa de Leyva : notre coup de cœur il y a 40 ans, nous y avions séjourné 2 fois et nous avions hâte de retrouver l'hôtel "Molino de Mesopotamia", la plus vieille maison de cette charmante ville. Le charme est toujours là, les murs ont 40 ans de plus, et les vieux meubles en sont encore plus patinés.
Flâner dans les rues pavées : et les maisons devenues musées, boutiques à souvenirs, restaurants se sont multipliées, mais l'ambiance reste paisible, surtout que les rues pavées du centre sont interdites aux véhicules.
Notre mémoire des lieux est restée fraîche, ce qui n'est pas le cas des murs de l'hôtel "Molino de Mesopotamia", qui se sont bien abimés, ils ont la bonne excuse de dater du 16e siècle ! Et nous avons profité de ses bons recoins :
La suite du séjour nous a conduit vers les côtes ouest du pays dans les Caraïbes : Cartagena, ville aux murs historiques, témoins d'une époque coloniale. En plus des couleurs fantastiques, la chaleur tropicale nous a fait du bien.
Quittant cette belle ville, nous prenons la route (en bus) vers Santa Marta, en suivant la côte. Nous passons Baranquilla, à travers sa vaste zone industrielle, puis à travers les marais et la mangrove pendant de longs km, nous arrivons à Santa Marta. Ce sera une base pour de petites excursions, mais nous profitons aussi des "charmes" de la vie trépidante et commerciale du centre ville.
Quelques belles fresques :
Escapade dans le parc Tayrona : nous y allons pour la journée, marcher dans la forêt tropicale, avec pour compagnie les moustiques et les cris des oiseaux et autres animaux.
Ecoutez le chemin forestier :
Et une petite visite à Aracataca, la ville natale de Gabriel Garcia Marquez... la route passe par des étendues de plantations de bananiers, le bus est un vrai camion frigorifique, nous avons oublié les écharpes, dehors il fait 35°.
Nous avons compris pourquoi Garcia Marquez a "fuit" sa ville natale, nous avons fait comme lui, mais nos écrits ne passeront pas à la postérité.
Nous sommes sur la côte des Caraïbes, alors pour finir le séjour, un petit tour à la plage pour faire le plein de vitamine D avant de retrouver les frimas européens s'impose : allons à Palomino.
La mer et les moustiques étaient déchainés, j'ai défié les vagues, mais fut vaincu par les insectes. L'hôtel était très confortable, nous étions les seules têtes chenues, bien entourés d'une jeunesse venue profiter de la bonne bière...
Celeste constate que les "aventures" de routard ne sont plus de son âge, alors quelle sera notre prochaine virée??
A Cali nous avons pris une voiture pour nous rendre à Popayán. A cause du retard d'avion, nous avons roulé de nuit (fortement déconseillé, mais l'hôtel nous attendait), avec une très forte densité de camions car les marchandises ne transitent pas autrement.
A Popayán, nous attendait un ancien monastère transformé en hôtel, bonne récompense de l'effort nocturne des 3h de route inconnue. Et nous avons passé 2 belles journées à flâner dans le centre historique aux maisons blanches, visites de curiosité dans les patios privés, églises, bâtiments publiques et petits musées.
Hôtel Dann Monasterio |
Plaza mayor |
Bell tower |
Chruch |
San Francisco |
Law University |
Santo Domingo |
Private patio |
Nous avons pris la "route" direction Tierradentro une région qui nous avait enchanté il y a 40 ans : belle région agricole où la population pouvait vivre de ses cultures. Depuis, des sites archéologiques ont été ouverts au public : des "hypogées", excavations funéraires aux parois décorées accessibles par des escaliers. Nous étions impatients d'y arriver! Malheureusement, après 2h pour 50 km de piste, il a fallu faire demi tour car la route était bloquée par un effondrement de terrain, dû aux pluies trop fortes ! Retour à Popayán et changement de programme, car la route ne sera pas dégagée avant plusieurs jours. Alors nous prenons la "route" pour San Agustin. La belle chaussée qui serpente dans la montagne se transforme rapidement en piste, défoncée par le passage d'énormes camions. Le paysage est superbe, on a eu le loisir de l'admirer pendant les 4h30 du trajet de 100km dont la moitié sous la pluie qui s'accroche aux montagnes.
Our car... |
View from the road |
Valle de los Frailejones |
Nice sunny road ! |
Une fois arrivés, nous avons appris qu'il y a peu cette route était la plus "dangereuse" du pays : contrôlée par les FARC, ELN, l'armée, la police et les bandits! Nous avons eu droit à un contrôle de l'armée : de jeunes militaires émerveillés par nos passeports, et surpris que nous parlions leur langue. A San Agustin, nous avons logé dans un Hostal de rêve : "Chez Nelly". Il y a des dortoirs, des chambres et des bungalows, que se partagent des "routards" des aventuriers, des jeunes et des têtes chenues : ambiance très conviviale, surtout aux heures de dîner ou petit déjeuner pris ensemble à la grande table.
Garden "Chez Nelly" |
Dinner at "Nelly" |
Chez Nelly |
Our balcony |
La richesse archéologique de cette région n'est pas une légende. Nous en avions eu un aperçu il y a 40 ans, mais maintenant c'est bien répertorié et bien organisé pour les visiteurs. Plusieurs sites aussi variés en contenu ou en accessibilité nous montrent les statues et les tombes malgré les multiples pillages. Voici un "extrait" exhaustif de ces merveilles :
Rio Magdalena valley |
La fleur |
Les fruits |
Le plan de café |
Exit |
Near fire place |
Bien sûr, nous aurions pu prendre les moyens locaux de transport, mais ils n'inspiraient pas trop malgré la convivialité assurée :
A place for me ? |
Bus & mototaxi |
Nous avons enfin pu voir le paysage entre Popayán et Cali, car le retour s'est fait de jour. Les camions qui nous avaient tant effrayés se sont montrés en entier... les plus gros sont appelés "train de canne à sucre" avec 4 ou 5 remorques.
Ora pro nobis |
Tren de caña |
Après une étape à Bogota, nous sommes retourné à Villa de Leyva : notre coup de cœur il y a 40 ans, nous y avions séjourné 2 fois et nous avions hâte de retrouver l'hôtel "Molino de Mesopotamia", la plus vieille maison de cette charmante ville. Le charme est toujours là, les murs ont 40 ans de plus, et les vieux meubles en sont encore plus patinés.
Coridor |
Comming from garden |
Toward dining room |
Dining room |
Flâner dans les rues pavées : et les maisons devenues musées, boutiques à souvenirs, restaurants se sont multipliées, mais l'ambiance reste paisible, surtout que les rues pavées du centre sont interdites aux véhicules.
Main Church |
Main Square |
Stoned pavement |
Square |
Main Square |
Main Square |
Balcony with flowers |
Carmen Church |
To bus station, back to Bogota |
Want a drink ? |
I took the dog's place ! |
La suite du séjour nous a conduit vers les côtes ouest du pays dans les Caraïbes : Cartagena, ville aux murs historiques, témoins d'une époque coloniale. En plus des couleurs fantastiques, la chaleur tropicale nous a fait du bien.
Simon Bolivar |
Old town walls |
Quelques belles fresques :
Escapade dans le parc Tayrona : nous y allons pour la journée, marcher dans la forêt tropicale, avec pour compagnie les moustiques et les cris des oiseaux et autres animaux.
Déjà la pause ? |
Allready the end ? |
Ecoutez le chemin forestier :
Bananas... |
Did you see Aurelio Buendia ? |
Remain of Gabo grandfather's house |
Yes we were there ! |
Aracataca church |
Gabo's father was el telegrafista |
Nous avons compris pourquoi Garcia Marquez a "fuit" sa ville natale, nous avons fait comme lui, mais nos écrits ne passeront pas à la postérité.
Nous sommes sur la côte des Caraïbes, alors pour finir le séjour, un petit tour à la plage pour faire le plein de vitamine D avant de retrouver les frimas européens s'impose : allons à Palomino.
Our nice bedroom |
Pico Colon : 5750 m |
Path to the beach |
Ready for siesta |
Beach |
Rio Palomino arrives at sea |
Nice hotel |
La mer et les moustiques étaient déchainés, j'ai défié les vagues, mais fut vaincu par les insectes. L'hôtel était très confortable, nous étions les seules têtes chenues, bien entourés d'une jeunesse venue profiter de la bonne bière...
Celeste constate que les "aventures" de routard ne sont plus de son âge, alors quelle sera notre prochaine virée??
1 commentaire:
Uao que viaje! Largo sí, para nuestra edad ???
Bernard disfrutó las fotos mucho también. Y dijo que la prosa de Christian estaba inspirada. Gracias por compartir.
Abrazos ..... nati y achille
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