CULTURE CHACHAPOYAS :
LES HABITANTS DES NUAGES.
L'une des cultures les plus énigmatiques de l'Amazonie précolombienne est celle
des Chachapoyas, une déformation phonétique du nom d'origine :
Sachapuyas, qui signifie « Les hommes de la brume » ou « Les gens des nuages
». Cette civilisation s’est développée du IXe au XVe siècle.
Ils étaient de peau blanche, aux yeux clairs et cheveux blonds ou roux, ils adoraient une étoile (Chuquiquincay) et les dieux qui l’habitent, et cette civilisation a bâti toutes ses villes à plusieurs milliers de mètres d'altitude dans des endroits presque inaccessibles, attitude défensive à outrance, les conduisant à tuer tout intrus qui osait monter chez eux.
Ils ne descendaient jamais de ces hauteurs parce qu'il croyaient qu'en bas vivaient les descendants des démons du monde souterrain, capables de leur voler l'esprit. En a résulté un étrange culte de la mort et grâce à la momification l'espoir de perdurer dans l’au-delà.
Ils adoraient les serpents et leur principale divinité était l'Ave Cuntur (le condor) et vouaient un culte à la constellation du Lion comme protection contre les attaques d’animaux sauvages.
Leur art rupestre est la preuve d’une culture ancienne dans la région, peut-être descendant des ethnies et des cultures plus anciennes (desquels ils ont conservé des empreintes génétiques) et qui se sont perdus dans la nuit des temps, comme les Chachapoyas se perdant dans le brouillard des hauteurs.
Ils ont laissé, comme des témoins muets de leur culture énigmatique, un grand nombre de monuments en pierre comme la forteresse de Kuelap et le Gran Pajatén. Leur espace d'occupation s’établissant dans la vallée de la rivière Utcubamba ( « pays des grottes »), et s'étendant plus au sud vers la tivière Abiseo, où ils ont bâti la Citadelle du Grand Pajatén.
L'impressionnante forteresse de
Kuelap, la ville du brouillard, est à plus de trois mille mètres d’altitude, dans
un lieu inaccessible, imprenable, plein de crevasses, de précipices des plus
dangereux et des sentiers boueux.
Un mur de pierre de plus de 20 mètres de haut dont la construction a nécessité le triple de pierres que pour élever la Grande Pyramide de Kheops, mur qui entoure l'enclave et l'entrée est réalisée par deux portes d’environ trois mètres de large qui se réduisent à un peu moins d'un demi-mètre.
A l'intérieur près de quatre cents maisons et bâtiments cérémoniaux, dans un état d’assez bonne conservation, sont couverts par la végétation.
Une fois de plus survient à l'esprit cette énigme : comment ont-ils réussi à bâtir une telle construction là, sans connaissance de la roue ni de la poulie, et pour se défendre contre quoi ou contre qui ?
L'ampleur de toute structure défensive se révèle toujours proportionnelle à la supposée puissance de l'ennemi. Dans ce cas, elle semblait être énorme, mais les historiens ne parviennent pas à expliquer qui cet ennemi pourrait être, car il n'y a pas de preuve historique pour attester l'existence d’un antagoniste aussi puissant On ne trouve pas non plus de vestiges archéologiques qui relateraient de grandes batailles, même pas une tradition orale qui ferait référence à de grands ennemis de cette culture.
Un mur de pierre de plus de 20 mètres de haut dont la construction a nécessité le triple de pierres que pour élever la Grande Pyramide de Kheops, mur qui entoure l'enclave et l'entrée est réalisée par deux portes d’environ trois mètres de large qui se réduisent à un peu moins d'un demi-mètre.
A l'intérieur près de quatre cents maisons et bâtiments cérémoniaux, dans un état d’assez bonne conservation, sont couverts par la végétation.
Une fois de plus survient à l'esprit cette énigme : comment ont-ils réussi à bâtir une telle construction là, sans connaissance de la roue ni de la poulie, et pour se défendre contre quoi ou contre qui ?
L'ampleur de toute structure défensive se révèle toujours proportionnelle à la supposée puissance de l'ennemi. Dans ce cas, elle semblait être énorme, mais les historiens ne parviennent pas à expliquer qui cet ennemi pourrait être, car il n'y a pas de preuve historique pour attester l'existence d’un antagoniste aussi puissant On ne trouve pas non plus de vestiges archéologiques qui relateraient de grandes batailles, même pas une tradition orale qui ferait référence à de grands ennemis de cette culture.
CI-DESSOUS: SARCÓPHAGES CHACHAPOYAS. ET MOAIS DE L’ILE DE PAQUES. SIMILITUDE DECONCERTANTE
Chachapoyas |
Ile de Pâques |
Près de Kuelap, se
trouve le lac inhospitalier et mystérieux « Laguna de los Condores »
(voir photo ci-dessous). Dans plusieurs grottes, on trouve des sarcophages
étranges de taille gigantesque qui semblent regarder éternellement l'horizon,
dans lequel se trouvent les corps de prêtres, de nobles et de rois, et près
d'eux, accrochés aux ravins, des corps tordus de dizaines de momies qui semblent
effrayés par leur destin.
L'écrivain Federico Kauffmann a découvert dans son expédition en 1984 une grotte creusée dans le Karajía qui abrite le plus remarquable de tous ces sarcophages élaborés par les Chachapoyas : les gardiens fantomatiques du site placés à la verticale, avec une tête dont les traits rappellent ceux des Moais de l'île de Pâques et le corps aux contours allongés et cylindriques.
A côté des cercueils, à travers différents orifices, on peut voir des fragments mortuaires.
L'écrivain Federico Kauffmann a découvert dans son expédition en 1984 une grotte creusée dans le Karajía qui abrite le plus remarquable de tous ces sarcophages élaborés par les Chachapoyas : les gardiens fantomatiques du site placés à la verticale, avec une tête dont les traits rappellent ceux des Moais de l'île de Pâques et le corps aux contours allongés et cylindriques.
A côté des cercueils, à travers différents orifices, on peut voir des fragments mortuaires.
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